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je t'ai vu, le temps d'un arrêt au feu rouge, assise sur ton vélo peint d'un vert éclatant, avec le soleil qui criait ses rayons directement contre toi. Et tu brillais plus que la réflexion parfaite de la lumière dans la peinture de la bicyclette. Pendant ces fugaces instants, j'ai essayé de plonger dans ton regard qui était tourné vers l'astre qui se projetait à l'infini de la rue Lafayette, et enfin tu as fait le plus petit mouvement des yeux qui, en me regardant, a tout changé. Un bref échange de sourires s'est suivi entre nous. Et moi, paralysé de cette peur qui provoque le cœur en foudre, je | je t'ai vu, le temps d'un arrêt au feu rouge, assise sur ton vélo peint d'un vert éclatant, avec le soleil qui criait ses rayons directement contre toi. Et tu brillais plus que la réflexion parfaite de la lumière dans la peinture de la bicyclette. Pendant ces fugaces instants, j'ai essayé de plonger dans ton regard qui était tourné vers l'astre qui se projetait à l'infini de la rue Lafayette, et enfin tu as fait le plus petit mouvement des yeux qui, en me regardant, a tout changé. Un bref échange de sourires s'est suivi entre nous. Et moi, paralysé de cette peur qui provoque le cœur en foudre, je détourne mon regard. Je m'en fuis en pensant aux choses que je pourrais te dire, et mon esprit se réfugie dans la construction d'un script de théâtre, parce qu'il n'ose pas s'exposer au risque de te dire « bonjour ». Lâche, j'ai peur de m'exposer dans ma faiblesse, ma fragilité devant toi. Et comme ça, je te perds pour toujours dans un feu vert qui s'allume pour que tes pieds roulent. Je te vois partir, je ne vois que ton dos, je regrette déjà n'avoir même pas retourné mes yeux vers les tiens. Et je dis à moi-même: pardonne-moi. | ||
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Edição atual tal como às 10h29min de 31 de outubro de 2021
je t'ai vu, le temps d'un arrêt au feu rouge, assise sur ton vélo peint d'un vert éclatant, avec le soleil qui criait ses rayons directement contre toi. Et tu brillais plus que la réflexion parfaite de la lumière dans la peinture de la bicyclette. Pendant ces fugaces instants, j'ai essayé de plonger dans ton regard qui était tourné vers l'astre qui se projetait à l'infini de la rue Lafayette, et enfin tu as fait le plus petit mouvement des yeux qui, en me regardant, a tout changé. Un bref échange de sourires s'est suivi entre nous. Et moi, paralysé de cette peur qui provoque le cœur en foudre, je détourne mon regard. Je m'en fuis en pensant aux choses que je pourrais te dire, et mon esprit se réfugie dans la construction d'un script de théâtre, parce qu'il n'ose pas s'exposer au risque de te dire « bonjour ». Lâche, j'ai peur de m'exposer dans ma faiblesse, ma fragilité devant toi. Et comme ça, je te perds pour toujours dans un feu vert qui s'allume pour que tes pieds roulent. Je te vois partir, je ne vois que ton dos, je regrette déjà n'avoir même pas retourné mes yeux vers les tiens. Et je dis à moi-même: pardonne-moi.